think thin and fit

J'arrive pas à faire mes devoirs. J'arrive pas à me bouger. Je mange sans avoir faim. Je sais plus quoi faire tellement je suis démotivée, rien que parler avec mes parents me donne envie de pleurer, j'ai pas la force. Demain je vais dans mon nouveau centre équestre, j'ai été surexcitée à cette idée depuis 2 semaines. Maintenant j'ai envie de leur dire que je pourrais pas. Sans même leur mentir.

J'ai fais un rêve cette nuit, ou j'étais avec mon père, on faisait des gaufres, mais tout s'est arrêté parce que je me suis entaillé l'index dans la longueur. Et un autre où mon lycée devenait prestigieux, mais on en était prisonnier, maxime, 2 amis, et moi. Donc on ne voulait plus y aller, et on retournait en primaire, dans l'école ou j'allais avant. On devait ruser pour que l'instituteur ne remarque pas qu'on était de faux enfants, et il a failli me démasquer quand il a vu le compas dans ma trousse.

Même écrire, c'est pas facile, je pense aux gens qui liront ça, à ma psy qui me psychanalysera ou je sais pas quoi, ça me fait peur. J'ai envie que plus personne me voit, plus personne sache qui je suis.

Je me suis rendue compte, petit à petit, d'une chose : j'ai l'impression de pas avoir fait les deuils que j'avais à faire. Celui de ma grand mère, il y a 4 ans, et celui de mon lapin, il y a 2 ans. Ca peut paraître anodin comme ça, mais mon lapin était un des êtres les plus chers que j'avais. C'était celui à qui je transmettait tout ce que je voulais quand j'avais besoin, sans parler, juste en étant avec lui. Je me souviens des fois où j'étais vraiment triste, où je le mettais sur mes genoux, et qu'il ne s'éloignait pas de moi jusqu'à ce que je m'en aille, comme si il me disait "Je suis là pour toi, ça va aller", qu'il essayait de me réconforter.

Ma grand-mère, je pense à elle tous les jours, sans exception. Tout me manque chez elle. Et je regrette tout le temps le temps que je n'ai pas passé avec elle.